Notes de la forteresse : 1967-1999

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 509 pages
Poids : 725 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-92616-27-9
EAN : 9791092616279

Notes de la forteresse

1967-1999

de

chez Post-éditions

Paru le | Broché 509 pages

Tout public

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édition établie et présentée par Cyril Béghin | textes traduits de l'anglais par Cécile Wajsbrot & Cyril Béghin


Quatrième de couverture

Notes de la forteresse (1967-1999)

Au long de son trajet de cinéaste, Robert Kramer entretient un lien constant avec l'écriture. Des textes viennent avant, pendant et après les films, qu'ils préparent ou prolongent ; ils font des ponts entre les projets ou se substituent à ceux qui ne sont pas réalisés. L'écriture donne forme à des scénarios autant qu'elle sert à la description des nombreuses luttes politiques et des combats intérieurs qu'il traverse ; elle se développe comme rapport sur soi-même, à la première personne, et mise au point régulière sur l'état du cinéma ; elle s'adresse à des compagnons de route ou à des films aimés. Elle compose ainsi, en mosaïque, le roman d'une vie.

Ce recueil, mêlant textes déjà publiés et inédits, se fonde sur un sommaire composé il y a vingt ans par Robert Kramer et Bernard Eisenschitz, augmenté de nombreux écrits découverts dans les archives du cinéaste.

Biographie

Robert Kramer disait parfois qu'il était un cinéaste midatlantique. Né à New York en 1939 de parents européens exilés aux États-Unis, il arrive au cinéma en 1964 à travers son engagement auprès de la gauche radicale américaine, cofondant le groupe de contre-propagande cinématographique Newsreel et réalisant quatre longs métrages essentiels (dont Ice, 1969, et Milestones, 1975) sur les apories de la militance politique. À la fin des années 1970, il s'installe en France, où il continue de réaliser des films à la lisière entre documentaire et fiction, mêlant un art de la prise directe à une réflexion mélancolique sur l'histoire et l'action collective (Notre nazi, 1984 ; Doc's Kingdom, 1987 ; Route One/USA, 1989 ; Walk the Walk, 1996). Sa soudaine disparition en 1999 suspend une oeuvre parcourue de lignes d'errance : la multiplicités des formats, des genres et des modes de production s'ajoute au goût pour les va-et-vient géographiques, qui lui font arpenter les États-Unis, le Viêt Nam, le Portugal et l'Europe de l'Est, pour une vaste cartographie des après-révolutions. « Midatlantique » désignerait alors cet état d'éternel retour et de voyage incessant, qui s'entend aussi bien comme éternel retour sur soi et voyage intérieur sans limite.