Rayon Essais
Nouvelles lettres portugaises

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 363 pages
Poids : 580 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-35654-131-4
EAN : 9782356541314

Nouvelles lettres portugaises


Paru le
Broché 363 pages
traduction Agnès Levécot Ilda Mendes dos Santos
introduction Ana Luísa Amaral
postface Monique Wittig

Quatrième de couverture

« Mes soeurs :
Mais que peut la littérature ? ou plutôt : que peuvent les mots ? »

Pour avoir posé cette question frontalement et y avoir répondu radicalement les trois autrices de ce livré, recueil composite de textes, sont poursuivies pour-outrage aux moeurs et pornographie. Dès sa parution, le livre est mis au ban.

Issu d'un jeu, d'une recherche et d'un pacte entre trois écrivaines portugaises décidées à parler de tout ce qu'il ne fallait pas dire - la passion, la clôture féminine, et la sororité ; l'acte d'écriture, l'homme et la femme étrangers l'un à l'autre, le sentiment d'isolement et d'abandon ; la haine, la séparation, la guerre ; les préjugés religieux et moraux et les tabous ; la culpabilité ; la recherche de la joie et du plaisir - ce livre est un événement littéraire et politique. Maria Velho da Costa, Maria Isabel Barreno et Maria Teresa Horta, connues depuis comme les 3 Maria, par le partage de cette chose sauvage et solitaire qu'est l'amour-écriture, revendiquent le droit inaliénable à l'autodétermination. Il y a eu un avant et un après la publication des Nouvelles Lettres portugaises qui provoqua un mouvement de protestation et de solidarité international inoubliable, à ne pas oublier, à célébrer encore aujourd'hui.

Biographie

C'est à Lisbonne, en mai 1971, que trois écrivaines, amies, Maria Isabel Barreno (1939-2016), Maria Velho da Costa (1938-2020) et Maria Teresa Horta (1937-2025) décident d'écrire ce livre - manifeste contre toutes les formes d'oppression, à partir de celle de la femme, au contenu subversif, politique et littéraire, qui devient un symbole contre la dictature salazariste. Chacune avait déjà publié des livres préconisant l'émancipation de la femme : dans Maina Mendes (1969) de Maria Velho da Costa, la protagoniste perd la parole et en réinvente une nouvelle ; Os Outros Legítimos Superiores (1970) de Maria Isabel Barreno, dénonce l'effacement des femmes par le choix du prénom générique, Maria, attribué à tous les personnages féminins ; Maria Teresa Horta dans Minba Senhora de Mim (1971) revendique le droit de parler du corps, du désir et de la sexualité de la femme. Mais écrire un livre ensemble allait créer une sororité nouvelle, explosive, contagieuse.
« la révolte de la femme provoque des convulsions dans toutes les couches de la société ; rien n'y résiste, ni les rapports de classe, de groupe, ni les rapports entre les individus, c'est à la racine qu'il convient d'arracher la répression dans son tout, et la première répression, celle qui est au fondement de l'histoire du genre humain, à la base du modèle et des mythes d'autres répressions, c'est celle de la femme par l'homme. »

Avis des lecteurs

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