Collection(s) : Nouvelles nouvelles
Paru le 28/04/2005 | Broché 143 pages
Elle observa attentivement certains débuts et fins de pages. Incroyable ! Etait-ce la même chose, un peu plus loin ? Le visage de Myria s'assombrit, elle comprit que certaines feuilles du rapport avaient été arrachées. De mystérieuse, l'Histoire devenait malveillante... Elle n'en revenait pas. Comment parviendrait-elle à comprendre ? Et lui, comment le retrouver ?
Extrait de «La fille du calvaire»
- Alors, Sganarelle, on fait le fier ! Tu ne reconnais même plus les amis de ton père ? Oh là ! monsieur est bien élégant ! Daignera-t-il s'adresser à un vieux marinier ?
- Salut, Francisco. Pardonne-moi, je suis distrait et ne t'ai pas vu ! Comment te portes-tu et comment vont les affaires ?
- Mal. Tu sais, Séville n'est plus ce qu'elle était ! Les gens n'en ont plus que pour Cadix... D'ailleurs mon fils est parti travailler là-bas. Et puis quelle misère ! Les clients sont rares et parfois, on vend pour trois fois rien (...)
Sganarelle va lui répondre lorsqu'il est bousculé et entraîné dans une farandole de jeunes filles qui chantent les louanges des Caraïbes.
Extrait d'«Une terrasse à Séville»
Dire que Pierre Esdraffo, professeur de français à Lyon est un écrivain précis relève de l'évidence. Rêveur et sentimental au noble sens du terme, amoureux des flâneries, des hasards des rencontres... L'essentiel est dit. A vous de découvrir et d'apprécier cet auteur né à Tunis dont les origines bretonnes et italiennes ne pouvaient qu'influencer un style personnel.
