- La mort de la tragédie
- Tragédie absolue
- Une lecture contre Shakespeare
- Dans le château de Barbe-Bleue
- Le Moïse et Aaron de Schönberg
- La retraite du mot
- Le monologue de Lieber
- Comment taire ?
- La longue vie de la métaphore
- Langage et gnose
- Topologies de la culture
- De la traduction comme conditio humana
- De la difficulté
- Les Antigones
- Errata
- Le clerc de la trahison
- Invidia
- Fragments (un peu roussis)
Collection(s) : Quarto
Paru le 28/02/2013 | Broché 1207 pages
Public motivé
traduction par Rose Celli, Pierre-Emmanuel Dauzat, Lucienne Lotringer et al. | édition établie et annotée par Pierre-Emmanuel Dauzat
Connaissez-vous George Steiner ? L'arpenteur de toutes nos cultures, présentes et passées, le philosophe qui nous convainc que penser c'est aussi dialoguer avec d'autres langues, d'autres cultures. Car pour Steiner, le don des langues dont il est doté c'est la jubilation de communiquer au lecteur le savoir le plus érudit mais c'est aussi le talent sans égal de raconter la pensée, de la mettre en scène, d'en faire un événement. Il est l'homme aussi bien de l'essai, du récit, de la critique que du roman - pour ce qui relève de la forme - ; quant à son « matériau », en définir les contours reviendrait à défier la Culture même. Pour celui qui « a commis l'indiscrétion d'être juif », le coeur de l'oeuvre est habité par « la volonté d'être présent », dans tous les sens du terme, « après la Shoah ». Est-ce à cet héritage talmudique que nous lui devons ce statut de maître de lecture ? Un maître qui nous fait la courte échelle pour gravir des sommets autrement inaccessibles.