Collection(s) : Inter-national
Paru le 01/09/2006 | Broché 160 pages
Public motivé
préface Justine Faure
Aux États-Unis, trente ans après la fin de la guerre du Vietnam, le débat entre partisans et opposants au conflit n'est pas terminé.
Lors des élections présidentielles américaines de 2004, la guerre du Vietnam redevient soudain un argument électoral, utilisé des deux côtés de l'échiquier politique. Ce thème est caractéristique de la place de la guerre comme enjeu électoral dans les élections présidentielles aux États-Unis, et de la façon dont les présidents veulent s'affirmer comme chef de guerre devant la nation.
Cette instrumentalisation du passé observée depuis 1992 met en lumière les paradoxes qui régissent la vie politique des Américains. Entre la véracité du passé militaire des hommes politiques et la complexité de la mémoire collective, on assiste à un véritable déchirement sur ce sujet.
Le syndrome du Vietnam est-il vraiment enfoui dans les mémoires ?
Élise Beretz est diplômée de l'Institut d'Études Politiques de Strasbourg après avoir passé un an aux Etats-Unis. Elle a ensuite fait un Master de Communication Politique et Sociale à l'Université Panthéon-Sorbonne de Paris.