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Paru le 14/01/2010 | Broché 315 pages
Tout public
préface Guy Rouquet
Début décembre 2009, les téléspectateurs belges découvraient avec stupeur le documentaire «Mort biologique sur ordonnance téléphonique» relatant l'épreuve douloureuse de Jacqueline Starck.
Cette dernière est décédée d'un cancer du sein qui n'a pas été soigné parce que ses «thérapeutes» l'avaient convaincue qu'elle n'avait pas cette maladie, mais «seulement» les symptômes. Pseudothérapie familiale, radiesthésie, magie noire, kinésiologie, pendule, etc., tout était bon à prendre, sauf la médecine traditionnelle. Le principal «soignant» opérait à distance, par téléphone, depuis le centre de la France... Quand elle comprit, deux mois avant de mourir, qu'elle avait été trompée, Jacqueline Starck demanda à sa fille, Nathalie De Reuck, de dévoiler le pot aux roses ; elle lui confia ses notes et, surtout, les enregistrements de ses conversations avec celui qui prétendait la guérir.
Nathalie De Reuck et le documentariste Philippe Dutilleul ont mené l'enquête. On a tué ma mère ! relate le calvaire de Jacqueline Starck et fait la lumière sur les méthodes de ces charlatans qui n'hésitent pas à profiter de la détresse des gens, en leur faisant miroiter des solutions magiques - mais à quel prix ! - comme remèdes à leurs problèmes de santé ou à leur mal-être.
Un document choc et poignant sur les dessous de ce marché très lucratif qui constitue une menace sournoise, mais non moins réelle pour nos sociétés.
Nathalie De Reuck, fille de Jacqueline Starck, est journaliste en charge de chroniques judiciaires. Elle vit en Belgique.
Philippe Dutilleul est journaliste et réalisateur de documentaires pour la télévision à la Rtbf. Il est l'auteur de Tout ça ne nous rendra pas la Belgique et a publié, en février 2009, Un asile de flou nommé Belgique, chez Buchet/Chastel.