On m'appelait Tas de feignants

Jacky est placé comme brayaud dans une ferme creusoise, dès son enfance. Après une courte scolarité, c'est la rude vie de valet sans gages qui l'attend, avec le seul horizon d'être soutien pour les vieux jours de sa famille nourricière Tata Annette et Tonton Eugène. Pour eux, la valeur du travail est sacrée. Jacky hérite ainsi de son surnom Tas de feignants, en raison de sa propension à l'amusement plutôt qu'à l'obéissance, à rêver à un autre avenir, celui d'aviateur, plutôt que d'admettre sa condition de brayaud.

À travers l'évocation de gestes simples, de coutumes villageoises, de travaux des champs, c'est tout un monde que l'auteur nous invite à découvrir, un monde qui s'érode lentement par l'émergence des progrès techniques et les échos de plus en plus proches de la seconde guerre mondiale. C'est aussi le récit d'une vie portée par le rêve d'un autre avenir, celui d'être un jour aviateur.

Le petit paysan n'est pas historien, seulement conteur, il relate les événements comme il les a vécus ; avec son coeur, c'est sa seule ambition... mais aussi avec une bonne dose d'autodérision !