Opera omnia. Vol. 1. Traité de l'astrolabe. Liber cursuum planetarum

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 397 pages
Poids : 765 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-06747-0
EAN : 9782271067470

Traité de l'astrolabe

de

chez CNRS Editions

Serie : Opera omnia. Vol 1

Collection(s) : Sources d'histoire médiévale

Paru le | Relié 397 pages

Public motivé

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édition critique et traduction Marie-Thérèse d'Alverny, Charles Burnett, Emmanuel Poulle


Quatrième de couverture

L'oeuvre de Raymond de Marseille a eu du mal à se faire reconnaître. Découvert par Pierre Duhem en 1915, le Liber cursuum ne fut même pas d'abord identifié comme des tables astronomiques. Trouvé sans nom d'auteur, il n'est sorti de l'anonymat qu'en 1924. Les deux autres livres de Raymond, le traité de l'astrolabe et le Liber judiciorum purent lui être attribués, en 1951 et en 1972, grâce aux allusions qu'il y faisait à son Liber cursuum.

Marie-Thérèse d'Alverny s'enthousiasma pour cet auteur original, qui s'avérait être un acteur précoce de la pénétration de la science arabe dans le monde latin. À son décès en 1991, elle n'avait pu faire progresser vraiment son projet de l'éditer. Cette entreprise fut reprise par Charles Burnett et Emmanuel Poulle, qui ont jugé plus raisonnable de la réaliser en deux volumes ; le tome 2 sera consacré au Liber judiciorum.

Outre le fait que Raymond soit un témoin intéressant de la permanence de la culture latine antique, son Liber cursuum est la première adaptation, dans le calendrier chrétien et pour une ville d'Europe, Marseille, des tables planétaires dites de Tolède, conçues et mises en forme par Azarquiel. Les tables de Marseille annoncent celles de Crémone, de Toulouse, de Pise, de Malines, etc., qui vont fleurir aux XIIe et XIIIe siècles. La motivation de Raymond est, assurément, astrologique : exécuter des horoscopes établis sur une base scientifique sûre. Convaincu de la validité de l'astrologie, Raymond est peut-être le premier des astronomes médiévaux qui feront de l'astrologie le fondement et la justification de leur activité scientifique.

Marie-Thérèse d'Alverny a fait une longue carrière de conservateur au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Charles Burnett est attaché au Warburg Institut de Londres ; il s'est spécialisé dans l'étude du passage des textes, notamment d'astrologie, du monde islamique au monde latin. Emmanuel Poulle a enseigné la paléographie médiévale et moderne à l'Ecole des chartes ; il cultive l'astronomie médiévale, en particulier l'instrumentation et l'astronomie planétaire, ainsi que l'horlogerie astronomique.