- Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées (1684)
- Remarques sur la partie générale des principes de Descartes (1692)
- De la réforme de la philosophie première et de la notion de substance (1694)
- De la production originelle des choses prises à sa racine (1697)
- De la nature en elle-même ou De la force inhérente aux choses créées et de leurs actions (1648)
- La cause de Dieu (1710)
Collection(s) : Bibliothèque des textes philosophiques
Paru le 07/10/2002 | Broché 321 pages
Public motivé
traduit du latin par P. Schrecker
"Que l'on étudie donc la nécessité des phénomènes matériels et l'ordre des causes efficientes, on trouvera que rien ne se passe sans une cause qui satisfait l'imagination, que rien n'échappe aux lois mathématiques du mécanisme. Que l'on contemple d'autre part la chaîne d'or des fins et la sphère des formes qui constituent comme un monde intelligible, et l'on reconnaîtra que, grâce à la perfection de l'Auteur suprême, les sommets de l'éthique et de la métaphysique se confondent, de sorte que rien ne se fait sans la plus haute raison. Car le même Dieu est à la fois la forme éminente et la cause efficiente première, et la fin ou l'ultime raison des choses. Il sied que nous adorions ses traces dans les choses et que non seulement nous contemplions les moyens par lesquels il agit et le mécanisme des causes matérielles, mais qu'encore nous méditions sur les fins sublimes de cette admirable habileté ; que nous reconnaissions en Dieu, en même temps que l'architecte du monde matériel, aussi et surtout le Roi des esprits, dont l'intelligence a tout ordonné pour le mieux et a créé l'univers comme l'Etat le plus parfait possible sous le gouvernement du plus puissant et plus sage des monarques".
Leibniz