Collection(s) : Espace théâtre
Paru le 23/02/2006 | Broché 93 pages
Comme un rêve ou un cauchemar d'Algérie, Oranges fait entendre les voix de ceux, vivants ou morts, qui ont été plongés dans les conflits ou qui y ont pris part.
A la fois ici et là-bas, la pièce mêle l'intime et le politique depuis la guerre d'indépendance jusqu'aux années noires du FIS et du GIA. La langue, poétique, ancrée, se fait l'écho des forces qui s'affrontent.
« Michaël Glück semble farouchement assumer le sens de la tragédie dont Hannah Arendt avait proposé une formulation politique : le théâtre offre la possibilité de représenter, de jouer cette infinitude des rapports interhumains, la fragilité complexe de "ce flux vivant de l'agir et du parler". »
(Frédéric Vossier, Extrait de la postface)
Auteur d'une dizaine de pièces dont plusieurs ont été jouées ou mises en espace, Michaël Glück mène de nombreuses collaborations artistiques dans les domaines du théâtre, de la danse, de la musique et des arts plastiques. Plusieurs de ses écrits (il est également poète) sont traduits en italien, espagnol, catalan, allemand, chinois. Il a reçu le Prix Antonin Artaud en 2004 pour son recueil de poésie Cette chose-là, ma mère (éd. Jacques Brémond). Il est actuellement écrivain associé à la compagnie Labyrinthes (Montpellier).