Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les pays de l'Empire achéménide : actes du colloque, 9-10 novembre 2007

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 427 pages
Poids : 1800 g
Dimensions : 21cm X 29cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7018-0267-1
EAN : 9782701802671

Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les pays de l'Empire achéménide

actes du colloque, 9-10 novembre 2007

chez De Boccard

Collection(s) : Persika

Paru le | Broché 427 pages

Professionnels

96.00 Indisponible

sous la direction de Pierre Briant, Michel Chauveau


Quatrième de couverture

Depuis l'Antiquité, l'hétérogénéité des différentes régions qui le composent, est considérée à juste titre comme la caractéristique majeure de l'État impérial achéménide. L'observation vient nourrir un débat de première importance, suscité par les modes de cohabitation et de relations, au sein d'un même ensemble politique, de populations diverses par la langue, le système de représentations culturelles, mais également par les croyances et les cultes, ou encore par les traditions sociales et politiques. C'est autour de ces interrogations qu'a été conçu le Colloque de 2007. De la même façon qu'en 2004, le colloque sur la Transition (Persika 9, 2006) avait été organisé autour d'un cas régional (la Babylonie) jugé essentiel par le renouvellement auquel il avait donné lieu dans les années récentes, on a choisi ici de braquer le projecteur de manière privilégiée sur la vallée du Nil. Traditionnellement, l'Égypte d'époque achéménide est restée un parent pauvre de l'égyptologie. Les choses ont changé depuis une quinzaine d'années, avec le développement des études achéménides en général, et l'essor des études démotiques en particulier. Des corpus documentaires nouveaux ont été publiés, qui, tous, offrent de nouvelles perspectives de recherche. La bibliographie récente rend compte de l'intérêt des égyptologues pour la question des rapports entre les Égyptiens et « les autres ».

Le thème central a été accompagné et enrichi par des réflexions et des études qui portent sur d'autres régions de l'empire : la Babylonie, où la documentation est particulièrement fournie ; l'Asie Mineure, de mieux en mieux documentée par l'épigraphie, l'iconographie et l'archéologie ; et la Perse, où, comme l'avait démontré un précédent colloque (Persika 12), l'essor considérable et décisif des travaux sur les tablettes de Persépolis suscite des études de plus en plus précises.