Paru le 15/04/2011 | Broché 95 pages
Échos et Reflets
Kokoschka (1886-1980), peintre et écrivain autrichien, est d'abord séduit par le style Sécession de Vienne, puis il s'en échappe pour exprimer son époque par les formes tourmentées et les couleurs violentes de l'expressionnisme (Fillette à la poupée).
Il a fait la grande guerre avec bravoure et quand il peint son horreur des carnages qu'elle engendre (Pourquoi nous combattons) il sait de quoi il parle et l'on pourrait encore ajouter que sa chère ville de Dresde (Dresde, pont Auguste et bateau à vapeur II) où il a souvent trouvé amitiés et refuge, fut encore la preuve, en 1945, de la stupidité de l'homme.
Kokoschka a beaucoup aimé, et sa passion pour Alma Mahler fut extrême. Si la jeune veuve de Gustav Mahler l'a séduit, elle l'a assez vite délaissé et l'impossible amour est déjà dans le Double portrait et dans le magnifique La Fiancée du vent, la tristesse est encore dans le flamboyant Autoportait.
Chacune des quatorze oeuvres reproduites a éveillé chez l'auteur une réflexion poétique s'exprimant sous forme de fictions.
