Ouest-Matin : un quotidien breton dans la guerre froide (1948-1956)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 385 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782843982552

Ouest-Matin

un quotidien breton dans la guerre froide (1948-1956)

de

chez Apogée

Paru le | Broché 255 pages

Public motivé

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

À la Libération en 1944, la renaissance de la presse bretonne s'accomplit sans qu'un quotidien de gauche ne parvienne à s'imposer. Après l'échec du quotidien socialiste breton La République Sociale, les communistes de l'Ouest relèvent le gant et se lancent dans l'aventure avec la parution à compter de novembre 1948, dans les cinq départements de la Bretagne historique, d'un «grand quotidien régional d'information et de défense républicaine» ayant pour titre Ouest-Matin. Le défi est de faire entendre une autre voix dans le paysage journalistique breton qu'il s'agisse des questions de politique nationale et internationale, de la laïcité ou des luttes sociales. Il lui faut aussi se faire admettre dans une région dominée par la démocratie chrétienne et le rival Ouest-France qui en est l'expression. C'est pourquoi les communistes imaginent une stratégie originale en faisant alliance avec le courant chrétien progressiste et en confiant la direction politique du quotidien à un de leurs représentants, le catholique Henri Denis, professeur d'économie politique à la faculté de droit de Rennes. Toutefois, happé par les affrontements idéologiques de la guerre froide, condamné par l'Église qui interdit dès 1949 aux catholiques bretons de le lire, confronté à des difficultés financières, le journal cesse de paraître en juin 1956.

Cet ouvrage relate pour la première fois l'histoire de ce journal, son origine, ses combats, ses engagements dans une époque qui est aujourd'hui révolue mais dont les débats politiques et idéologiques ne sont pas sans résonances contemporaines.

Biographie

Jacques Thouroude, historien, est l'auteur aux Éditions Apogée, en collaboration avec Véronique Beaux de Moi, Jean Courcier, mes vingt ans de la résistance à la déportation.