Pain et matza : souvenirs. Poèmes au fil des ans

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 402 pages
Poids : 502 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-204-09112-1
EAN : 9782204091121

Pain et matza

souvenirs

de

chez Cerf

Collection(s) : Toledot-judaïsmes

Paru le | Broché 402 pages

Tout public

52.80 Indisponible

traduit du russe par et annoté par Brigitte Bernheimer et Hélène Ravaisse


Quatrième de couverture

Pain et Matza suivi de poèmes au fil des ans

Fille de l'historien du judaïsme Simon Doubnov, Sofia Doubnova-Erlich (1885-1986) est née à Mstislval en Biélorussie. Épouse de Henryk Erlich, l'un des responsables du Bund, mouvement socialiste juif, elle milita elle-même activement pour le droit des femmes au sein de ce parti. Elle finit sa longue vie à New York où elle fut contrainte de s'exiler pour fuir la Pologne occupée.

Dans son autobiographie, elle raconte son enfance à Odessa dont elle restitue l'ambiance cosmopolite, évoquant les soirées où se retrouvaient les grandes figures de l'intelligentsia judéo-russe comme Mendele, Shalom Aleikhem ou Bialik. Elle parle de sa jeunesse à Saint-Pétersbourg, ville tant aimée où débuta sa carrière littéraire et où elle fréquenta les poètes les plus illustres, puis de sa vie de femme et de mère marquée par les événements politiques de la première moitié du XXe siècle.

La poésie, dont son père lui donna le goût, joua un rôle central dans son histoire personnelle.

C'est ainsi que les vers, qu'elle ne cessera jamais d'écrire, ponctuent une prose nerveuse et vivante.

Pain et matza, souvenirs d'une vie riche mais difficile, nous montre le combat d'une femme contre l'arbitraire et l'injustice. Malgré l'exil et les malheurs, Sofia Doubnova-Erlich, resta toujours fidèle à la double culture dont elle a été nourrie : le pain russe et la matza juive.

Biographie

Cette autobiographie, Pain et matza, est traduite, pour la prose, par Brigitte Bernheimer, qui a déjà fait connaître au public français Le Livre de ma vie (Éd. du Cerf, 2001), somme magistrale de Simon Doubnov sur son époque, et, pour la poésie, par Hélène Ravaisse, traductrice d'oeuvres littéraires du XXe siècle.