Panser la mort : la mort, le médecin et le citoyen

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 352 pages
Poids : 442 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37071-286-8
EAN : 9782370712868

Panser la mort

la mort, le médecin et le citoyen

de

chez Temps des cerises

Collection(s) : Essais scientifiques

Paru le | Broché 352 pages

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Quatrième de couverture

À l'heure où le débat sur la fin de vie resurgit, Bernard Sportès nous ouvre de nouveaux horizons, dépasse les arguments simplistes et nous aide à comprendre tabous et angoisses. Son analyse, ancrée dans son expérience des fins de vie, nous rappelle que cet accompagnement ultime doit bien rester un soin. Sa vision humaniste se refuse à ces morts administrées selon des critères médicaux prédéfinis, auxquelles il oppose une mort accompagnée, assistée jusqu'aux derniers instants. Cette proposition, nouvelle dans ce vieux débat, prend acte de l'évolution de nos moeurs et place le respect de la volonté au-dessus de toute autre considération. Prééminence d'une volonté trop souvent confondue avec de simples opinions. Emerge ainsi la possibilité qu'une aide à mourir s'inscrive dans la poursuite d'une prise en charge. Le législateur devra l'organiser dans la confiance en la maturité des soignants et des patients, s'éloigner du réglementaire, encourager une pensée collective et supervisée. Nos fins de vies réclament une République fraternelle qui n'abandonne personne, une médecine d'équipe qui résiste au modèle industriel où on l'entraine. Bernard Sportès nous livre finalement un message simple : nous ne mourrons pas mieux tant que nous n'aurons pas bâti cette médecine de la personne qu'il décrit et propose.

Biographie

Médecin, Bernard Sportès aborde l'écriture comme une autre manière de prendre soin. Généraliste, coordonnateur d'Ehpad, formé en soins palliatifs, il a également enseigné. Il accompagne depuis longtemps ses patients jusqu'au bord de l'Horizon. Sa pratique s'enrichit et s'apaise du nécessaire partage avec les équipes soignantes et il participe à différents groupes de réflexion éthique. Le point de vue sur le débat de la fin de vie qu'il présente ici est issu de sa longue fréquentation des mourants. Son approche, où dialoguent en permanence expérience et réflexion, tente d'éviter les écueils de l'émotivité comme des a priori sectaires.