Par-dessous la meïda

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 324 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782952040525

Par-dessous la meïda

de

chez Bonobo

Paru le | Broché 324 pages

21.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Alors que les événements politiques secouent l'Algérie dans les années 90, Zinou est un jeune homme qui a la passion des langues. Il sait que ces dernières peuvent lui ouvrir les portes de la liberté, sur les pays de l'autre côté de la Méditerranée, sur le «pays des gens» (la France).

Zinou sait qu'il est passible de mort dans le nouvel ordre à venir ; Zinou est homosexuel. Malgré sa timidité, il trouvera l'amour avec Rafiq, un jeune Algérien audacieux qui lui permet de s'épanouir, de connaître Paris, même si tout n'est pas facile avec lui.

Zinou, le timide, le sensible, toujours au bord des larmes, découvre sa force intérieure et décide d'écrire, pour son frère humain, ce texte lucide et poignant, pudique et savoureux. Il lui en propose la lecture à la place qui lui est dévolue dans sa société, par-dessous la table où se réunissent les convives : par-dessous la Méïda.

«Pour la première fois depuis si longtemps, je me suis retrouvé seul.

Le visage inquiet de Rafiq à travers la vitre du véhicule qui l'emmenait, cette veille d'élection, apparaissait dans ma mémoire de plus en plus floue.

Avais-je bien vécu tout ça ?

Le micro-ordinateur me faisait face, les Ray-ban, cadeau de Rafiq, dont je ne m'étais jamais séparé trônaient à coté du clavier.

Une voix m'a soufflé :

«Si tu n'en parles pas, si tu ne l'écris pas, c'est que ça n'a pas existé, les choses n'existent que si elles sont dites ou écrites !»

Sans réfléchir, mes doigts, au début hésitants, se sont mis à taper sur les touches, puis ont pris de l'assurance, pour ne plus s'arrêter.

C'était décidé, j'allais rédiger sans fards, mes espoirs, mes déboires, mes tares !»

Biographie

Aniss A. est né en 1969. Dans ce premier roman, le jeune auteur algérien raconte la difficulté de vivre sa différence en Algérie, mais aussi les bonheurs qui font de ce pays meurtri un pays magnifique.

Un très beau texte, plein de sensibilité, émaillé de réflexions humoristiques sur la famille, la tradition et le pouvoir.

Une satire sociale sur fond de corruption alors que les politiques se livrent bataille dans les années 90 et que le F.I.S. essaie d'imposer sa vision de la société algérienne.

Le pseudonyme de l'auteur est un pied de nez à la société qui le rejette puisque «Anissa» veut dire en arabe : Mademoiselle.

JCF