Rayon Histoire de la peinture selon les pays
Par la force de leur génie : quinze parcours de femmes au sein de l'Académie royale de peinture et de sculpture, 1663-1793

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 260 pages
Poids : 690 g
Dimensions : 17cm X 25cm
ISBN : 978-2-7535-9896-6
EAN : 9782753598966

Par la force de leur génie

quinze parcours de femmes au sein de l'Académie royale de peinture et de sculpture, 1663-1793


Collection(s) | Art & société
Paru le
Broché 260 pages

Quatrième de couverture

Par la force de leur génie

Quinze parcours de femmes au sein de l'Académie royale de peinture et de sculpture 1663-1793

Quinze femmes artistes furent admises au sein de l'Académie royale de peinture et de sculpture entre 1663 et 1793. Depuis la Renaissance, en Europe et en France, un petit nombre de femmes bénéficièrent d'une certaine renommée aussi bien nationale qu'internationale, dans les arts, la littérature et les sciences, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux talents. Ces femmes étaient notamment encouragées par les thèses philosophiques de François Poulain de la Barre (1647-1723) qui leur permirent d'occuper une place de plus en plus privilégiée au sein des salons, ces petites réunions où savantes et artistes invitaient chez elles hommes et femmes pour discuter de littérature, de philosophie, d'art mais aussi de politique. Ces lieux très courus connurent un grand succès à la fin du XVIIe siècle et tout au long du XVIIIe siècle. La réception des premières femmes à l'Académie se fit dans ce climat tout à fait favorable aux femmes tant sur le plan social et culturel, que politique. Cette admission n'en resta pas moins précaire. Après l'entrée de Catherine Perrot, le 31 janvier 1682, il fallut attendre en effet près de quarante ans, soit le 26 octobre 1720, pour que soit à nouveau admise une peintre : Rosalba Carriera. Femmes de talent, femmes ambitieuses, les académiciennes réussirent à imposer une nouvelle vision de la femme peintre.

Biographie

Perrine Vigroux est chercheuse associée au laboratoire CRISES et docteur en histoire de l'art moderne, ses recherches portent sur la pratique artistique des femmes en France au XVIIe siècle. Ainsi, elle s'intéresse aux rapports entre art, sciences et littérature notamment à travers les notices biographiques et les critiques des Salons. Elle a enseigné à l'université de Montpellier et participé à de nombreux colloques sur l'apprentissage féminin à Paris et au Canada, notamment sur le premier atelier du Louvre réservé aux femmes : l'atelier de Virginia da Vezzo (1606-1638).

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