Paradeigmata : recueil d'inscriptions grecques dialectales. Vol. 1. Le mycénien

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 138 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913667-37-2
EAN : 9782913667372

Le mycénien

de

chez Association pour la diffusion de la recherche sur l'Antiquité

Serie : Paradeigmata : recueil d'inscriptions grecques dialectales. Vol 1

Collection(s) : Etudes anciennes

Paru le | Broché 138 pages

Professionnels

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La dernière anthologie étoffée d'inscriptions dialectales grecques, les Dialectorum Graecarutn exempta epigraphica potiora d'Eduard Schwyzer (Leipzig 1923, réimpr. Hidelsheim 1960), aura bientôt un siècle. Elle reste fréquemment citée, mais l'accroissement de la documentation et le développement des études dialectologiques font ressentir depuis des années le besoin d'un nouvel outil à la disposition des hellénistes et des historiens. C'est le but que se propose la série de Paradeigmata : offrir pour chaque aire dialectale, replacée dans son contexte géographique et historique, un choix significatif de textes, contrôlés autant qu'il est possible, et systématiquement traduits et commentés. Les textes dialectaux seront réunis par zones géographiques, sans préjuger des apparentements hérités ou acquis par contacts.

Consacré à ce qu'il est convenu d'appeler « le mycénien », c'est-à-dire l'état du grec le plus anciennement attesté, le premier fascicule sort de ce schéma. En effet, si initialement on pouvait avoir l'impression que les textes en linéaire B provenaient de deux régions seulement, la Crète et le Péloponnèse, il s'est avéré ensuite qu'ils se rencontraient dans la plus grande partie du domaine grec d'alors. Le « mycénien » apparaît donc comme la première koinè grecque connue, antérieure d'au moins quatre cents ans aux premières inscriptions alphabétiques.

Ce fascicule, dû à Yves Duhoux, présente des textes choisis pour leur intérêt linguistique, avec préférence donnée aux documents syntaxiquement élaborés, en bon état de conservation, d'interprétation relativement claire, et provenant des principaux sites connus pour l'époque : Cnossos, Mycènes, Pylos et Thèbes. 11 a aussi une visée méthodologique : montrer sur le vif les difficultés, parfois extrêmes, auxquelles peuvent être confrontés les interprètes des documents mycéniens, et donner une bonne idée de la manière dont la mycénologie travaille et progresse, s'engageant en permanence dans un processus dialectique.