Paradeigmata : recueil d'inscriptions grecques dialectales. Vol. 2-2. L'Eubée

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 115 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913667-41-9
EAN : 9782913667419

L'Eubée

de

chez Association pour la diffusion de la recherche sur l'Antiquité

Serie : Paradeigmata : recueil d'inscriptions grecques dialectales. Vol 2

Collection(s) : Etudes anciennes

Paru le | Broché 115 pages

Professionnels

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La dernière anthologie étoffée d'inscriptions dialectales grecques, les Dialectorum Graecarum exempla epigraphica potiora d'Eduard Schwyzer (Leipzig 1923, réimpr. Hidelsheim 1960), aura bientôt un siècle. Elle reste fréquemment citée, mais l'accroissement de la documentation et le développement des études dialectologiques font ressentir depuis des années le besoin d'un nouvel outil à la disposition des hellénistes et des historiens. C'est le but que se propose la série de Paradeigmata : offrir pour chaque aire dialectale, replacée dans son contexte géographique et historique, un choix significatif de textes, contrôlés autant qu'il est possible, et systématiquement traduits et commentés. Les textes dialectaux seront réunis par zones géographiques, sans préjuger des apparentements hérités ou acquis par contacts.

Ce deuxième fascicule porte le numéro II, 2. Conformément aux choix et à l'ordre exposés dans l'Avant-propos, il s'intéresse à une aire dialectale de Grèce du centre : l'Eubée. Maria Luisa Del Barrio Vega présente un choix de textes eubéens illustrant les principales caractéristiques du dialecte local : répartition géographique, distribution chronologique, distribution typologique du corpus, traits linguistiques marquants... On relèvera notamment qu'un grand nombre de traits dialectaux «eubéens» sont seulement attestés dans les inscriptions d'Érétrie et d'Oropos, qu'Érétrie est la seule cité dont le nombre d'inscriptions dialectales conservées permette de connaître de manière plus ou moins complète le dialecte originaire et que la plupart des inscriptions postérieures au IVe siècle avant J.-C. sont écrites en attique et en koinè, bien qu'elles présentent occasionnellement et de manière isolée quelques traits dialectaux eubéens jusqu'au siècle suivant. C'est donc une situation linguistique contrastée qui est brossée ici.