Paru le 28/02/2002 | Broché 301 pages
traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle
A la mort de son compagnon, Ryoko réalise qu'elle ne savait rien de lui. Le jeune homme, prénommé Hiroyuki, s'est suicidé dans son laboratoire de parfumeur, où il composait des senteurs exceptionnelles en mettant en pratique son incomparable mémoire olfactive et ses capacités scientifiques. En retournant sur les lieux du drame, Ryoko espère comprendre les raisons de cet acte désespéré, mais elle ne trouve rien si ce n'est quelques phrases énigmatiques enregistrées sur une disquette.
Incapable de faire le deuil de cet homme étrange, Ryoko recompose lentement son passé. Et c'est à Prague, où il serait venu quinze ans plus tôt, que la mémoire et les parfums se répondent...
Avec ce huitième roman traduit en français, Yôko Ogawa poursuit la construction d'une œuvre fascinante où les personnages incarnent, en silence, l'indicible douleur de la vie. Entre le réel et l'imaginaire, le symbolique et l'inconscient, elle atteint ici le cœur des êtres, la source de leur mémoire.
Yôko Ogawa est née en 1962. Dès 1988, elle obtient le prix Kaien pour son premier roman, puis, en 1991, le très prestigieux prix Akutagawa pour La Grossesse (Actes Sud, 1997). Elle vit aujourd'hui avec sa famille dans la vieille cité marchande de Kurashiki et se consacre à l'écriture.