Paris sous les flammes pendant la Commune

Fiche technique

Format : Pochette
Poids : 234 g
Dimensions : 30cm X 42cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-38036-158-2
EAN : 9782380361582

Paris sous les flammes pendant la Commune

de

chez Reliefs éditions

Collection(s) : Editions illustrées , Paris

Paru le | Pochette

Tout public

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texte Louise Michel


Quatrième de couverture

Paris sous les flammes pendant la Commune

Panorama des incendies de Paris par la Commune (nuits des 23, 24 et 25 mai 1871) (1871)

Ce « Panorama des incendies de Paris par la Commune (nuits des 23, 24 et 25 mai 1871) » est un reportage graphique de 79,9 cm x 57,4 cm. La vue à vol d'oiseau charbonneuse et rougeoyante montre les monuments incendiés pendant la « semaine sanglante », reconquête violente de Paris par les armées versaillaises qui déclenche chez les Communards des autodafés désespérés et peu coordonnés. Pour « opposer aux envahisseurs une barrière de flamme » (Louise Michel), les symboles de tous les pouvoirs, dont certains ont déjà été bombardés, sont brûlés : ministère des Finances rue de Rivoli (en premier), palais des Tuileries, Hôtel de ville, palais d'Orsay, Louvre, Palais-Royal, Palais de justice, théâtre Sarah-Bernard, hôtel d'Adolphe Thiers, « grenier d'abondance » du bassin de l'Arsenal... Plus de 220 bâtiments - mais pas Notre-Dame, la Banque de France ou les Archives nationales - sont consumés, et avec eux des masses d'archives, de bibliothèques et d'oeuvres d'art. « Après la terreur rouge, il règne en ce moment à Paris une terreur nouvelle et particulière que je nommerai la terreur du feu », écrit Émile Zola dans Le Sémaphore du 31 mai. Elle donnera naissance au mythe des « pétroleuses » remplissant de combustible des bidons de lait - alors qu'aucune femme n'a été reconnue coupable d'incendie délibéré - et à la mode du tourisme des ruines.

Biographie

Auguste Victor Deroy (1823-1906), né dans une famille de peintres - son frère aîné Émile Deroy a réalisé en 1844 un portrait de Charles Baudelaire -, a participé au grand projet de son père, Isidore Laurent Duroy (1797-1886), maître d'ouvrage de La France en miniature, plus de 600 vues en bistre et en couleurs de villes et de lieux paisibles, diffusées à partir de 1860. Lithographe, dessinateur, graveur et aquarelliste, il a toutes les compétences nécessaires pour recréer précisément, à peine l'événement passé, le drame d'un Paris à feu et à sang. Mais il fait face aussi à une sérieuse concurrence, tant les hauts lieux incendiés, dont les photographies ne documenteront que les ruines, suscitent de peintures et de gravures apocalyptiques. Pour populariser et commercialiser son oeuvre, il peut compter sur Joseph-Rose Lemercier (1803-1887), l'un des principaux imprimeurs-lithographes de la capitale - fournisseur d'Odilon Redon, Édouard Manet, Alphonse Mucha et pionnier de la photolithographie -, et de Bulla Frères, maison fondée à Paris en 1815, également établie à Rome, Londres, Barcelone et New York.