Parler : violences sexuelles, pour en finir avec la loi du silence : récit

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 247 pages
Poids : 254 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-08-141664-2
EAN : 9782081416642

Parler

violences sexuelles, pour en finir avec la loi du silence
récit

de

chez Flammarion

Paru le | Broché 247 pages

Tout public

19.00 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier
Ce livre est également présenté dans notre sélection :

Quatrième de couverture

« Les chiffres sont effrayants : seule une victime de violences sexuelles sur dix porte plainte, seul un agresseur sur cent sera condamné par la justice. Cette impunité est un fléau qui ronge notre société et se nourrit du silence des femmes et surtout de leurs peurs. Peur de n'être pas crue, pas entendue, pas respectée. Peur de perdre leur emploi, leurs ami(e)s, leur famille.
J'ai écrit ce livre comme on défriche un chemin. Pour que d'autres, plus nombreuses, puissent l'emprunter ensuite. J'ai marché dans les pas de celles qui, avant moi, avaient dit "non" et demandé que justice soit faite.
J'ai entendu des femmes dire qu'il était plus dur de parler que de se taire. Se taire, c'est croire que, seule, nous parviendrons à "passer à autre chose". C'est faux dans la plupart des cas. Les blessures peuvent être invisibles mais elles existent. Briser la loi du silence est un remède qui peut être douloureux au début mais aide à se réconcilier avec soi-même, à être plus forte ensuite.
Parler permet de faire en sorte que les auteurs de ces violences sentent enfin le vent tourner. Il n'y a pas de plus puissant facteur de libération des femmes dans leur ensemble que de défier cette forme de domination et de dénoncer les agressions et harcèlements dont nous pouvons être victimes.
Parlons, sans haine et sans hargne, mais parlons. »
S.R.

Biographie

Sandrine Rousseau, 45 ans, est secrétaire nationale adjointe d'Europe Écologie-Les Verts. Elle est l'une des quatre femmes politiques à avoir témoigné à visage découvert au printemps 2016 dans ce que l'on a appelé « l'affaire Denis Baupin », classée sans suite en mars 2017 pour prescription.