Parole : donnée, dopée, sacrée, profane, civilisatrice

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 89 pages
Poids : 165 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-99400-3
EAN : 9782296994003

Parole

donnée, dopée, sacrée, profane, civilisatrice

chez L'Harmattan

Collection(s) : Horizons anthropologiques

Paru le | Broché 89 pages

Public motivé

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préface Abdu Gnaba


Quatrième de couverture

Cet ouvrage propose, au travers de multiples éclairages (historiques, philosophiques, linguistiques, ethnologiques...), de revisiter la place et le rôle de la parole au cours des âges et au fil des traditions, de se poser la question de sa relation au chef et à l'autorité, à la démocratie et à la gouvernance...

L'auteur y déplore sa dévalorisation, que peuvent tout à la fois expliquer la surabondance du grand e-bavardage et l'obligation d'interagir, mais aussi la perte de confiance en l'autorité. Il regrette sa désacralisation et accorde une place particulière à ce regard sur le sacré. De la parole des Dieux, fondatrice de notre humanité, à celle des hommes, fondatrice par « le dire » de toute chose, la ritualisation du propos a bien longtemps soutenu sa puissance. La banalisation d'aujourd'hui pèse sur la parole autant que la suspicion jetée sur le silence.

La transparence devient totalitaire. On parle pour parler. Enfin, la parole, qui a longtemps régulé le fonctionnement de la démocratie, est aujourd'hui devenue un enjeu de domination et le premier critère de segmentation sociale et d'exclusion.

Un sujet d'actualité aussi bien politique que sociétale (qu'en est-il de la parole du chef ?), ou philosophique (le rôle de la parole et du « sauveur » en temps de crise)...

Biographie

Bruno Scaramuzzino est à la tête de Meanings, une agence de communication institutionnelle comptant une soixantaine de collaborateurs et de clients actifs. Longtemps, il s'est présenté comme un « ouvrier du livre » et il en a fièrement fait une marque distinctive dans un milieu où tous revendiquaient le statut de « consultant ». Aujourd'hui, il se dit « marchand de bienveillance ». Le commerce, chez Bruno Scaramuzzino, n'est, il est vrai, jamais très loin. Ce patron d'agence multirécidiviste a commencé sa carrière d'entrepreneur très tôt. Lorsqu'il crée Verbe, en 1985, il n'a que 25 ans. Aujourd'hui, il en a 53, et son agence s'appelle Meanings. Verbe, Meanings... : une forme de continuité et de constance chères à cet homme qui aime autant parler qu'écrire. Journaliste à ses premières heures, il a suivi des études de philosophie avant de plonger dans le monde de la communication. De sa réussite, il dit qu'elle est sans doute liée au fait d'être toujours fidèle à la parole donnée.