Partis politiques et démocratie : inséparables mais incompatibles ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 348 pages
Poids : 435 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782868396839

Partis politiques et démocratie

inséparables mais incompatibles ?

chez F.-X. de Guibert

Collection(s) : Combats pour la liberté de l'esprit

Paru le | Broché 348 pages

Public motivé

24.40 Indisponible

sous la direction de Christophe Boutin, Frédéric Rouvillois | Nicolas Bauquet, Christophe Boutin, Jacques Bouveresse et al.


Quatrième de couverture

Partis politiques et démocratie

Sous la direction de
Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois

Notre démocratie moderne suppose l'existence de partis politiques. Mais cette évidence recèle une contradiction intime, que les interventions publiées dans cet ouvrage laissent entrevoir, et dont le sous-titre entend rendre compte : inséparables, mais incompatibles.
Inséparables, puisque la démocratie ne peut fonctionner sans ces regroupements de citoyens, seuls susceptibles d'élaborer des programmes, de sélectionner des candidats, d'animer le rituel électoral, puis d'occuper le pouvoir ou d'en contester l'exercice. Lien que confirme, d'ailleurs, l'expérience historique, qui montre que la démocratie moderne, conçue comme mode électif de dévolution du pouvoir, suscite mécaniquement l'apparition de partis politiques.
Mais si ces derniers sont à la fois la condition et la conséquence du système démocratique, ils sont aussi un obstacle majeur à son fonctionnement harmonieux, à son principe et à sa pérennité. Dans l'idéal, la démocratie ne connaît que des citoyens semblables, dotés d'une fraction égale de la souveraineté. Les partis, en revanche, sont toujours soupçonnés de vouloir usurper un pouvoir qui ne leur appartient pas, et d'imposer leurs intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général. Par leur simple existence, ils créent de l'inégalité, de la différence et de la division - ne serait-ce qu'en constituant, au sein du peuple, de prétendues "avant-gardes" soumises à des oligarchies internes.
Et l'on en revient, finalement, à la question posée en ouverture du colloque : l'espace politique de la démocratie peut-il se structurer sans partis ? Mais, à l'inverse, peut-il survivre à leur hégémonie sur la vie publique ?