Passages : moments de Belledonne, Chartreuse, Vercors et d'ailleurs...

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 155 pages
Poids : 660 g
Dimensions : 25cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84182-466-3
EAN : 9782841824663

Passages

moments de Belledonne, Chartreuse, Vercors et d'ailleurs...

de

chez Rando éditions

Collection(s) : Beaux livres

Paru le | Cartonné 155 pages

Tout public

21.50 Indisponible

Quatrième de couverture

Au fil des saisons, Alain Doucé exerce la profession d'accompagnateur en montagne. Et de photographe. Les massifs de Belledonne, de la Chartreuse et du Vercors sont pour lui ressources et sources de vie. Il en superpose les plis, les creux, les arêtes, les pics, les ombres et les lumières à leurs doubles intérieurs, intimes, sans doute même métaphysiques. L'espace, la géographie, la faune et la flore se font poésie, philosophie, expérience sensuelle. La roche, le vent, l'arbre, la sente deviennent humeur, impression, pensée, vocable. L'homme interroge la montagne - qui le lui rend bien... En près de cent vingt images et autant de légendes brèves comme des instantanés inspirés, Alain Doucé interroge les paysages et le temps, fixe puis laisse fuir les étendues et les situations. Parallèlement, en quelques textes plus gourmands, il explore avec la même acuité et le même sens du « mouvement contemplatif » le lexique du montagnard : Vertige, Aurore, Pluie, Renoncer, Refuge, Autre Versant...

« Tout est en tout. Dans la marche autant que dans les paysages traversés, dans l'effort comme dans la contemplation, on trouve matière à l'introspection, à s'interroger sur le sens de la vie, à la philosophie, à l'humour, à l'humeur et au rien foutre. Tout est en tout et, pas à pas, l'être se crée, se modèle, se transforme. De passage, je me faufile, je cherche ma place, je donne la vie, porte le deuil, j'exulte, je m'applique à composer avec mes contradictions, à marcher droit sur les chemins de traverse. Suivant les envies, je randonne, je flâne, je traille, je botanise, je fais du trekking, je reste derrière la vitre à regarder dehors. [...] Enfant gâté, je jouis de chaque instant, sensible au privilège qui m'est donné d'arpenter le monde à petits pas. Pourvu que je ne casse pas mon jouet dans une seconde d'inconscience... » Il va sans dire que la sensibilité du montagnard à l'esprit des lieux telle qu'exprimée en ces pages est extensible à tous les autres massifs...

« Ne plus voir la montagne, être une partie d'elle. »