Collection(s) : Fondements de la philosophie contemporaine des sciences
Paru le 24/04/2015 | Broché 93 pages
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C'est proprement dans les Ecrits logiques et philosophiques que Frege considère la pensée comme la première des trois recherches logiques, après la négation et le jugement. La pensée constitue donc le noyau ontologique de l'expression la plus achevée de sa philosophie de la logique et la pointe avancée de sa conceptographie. Ce qui est en jeu, c'est l'indice de la simplicité logique de la pensée fondée sur la compositionnalité des pensées. Elle est confrontée à la justification procédurale de l'autonomie dont elle jouit absolument vis-à-vis du règne physique et du règne des représentations. Au-delà des imperfections de ces règnes, se pose alors le problème des rapports à sonder entre la pensée et le langage qui n'a pas fini de solliciter notre goût de la vérité au coeur d'une judiciographie frégéenne attestée par l'avènement des sciences de la forme aujourd'hui.
Maître-Assistant (CAMES) de Philosophie spécialisé en logique et épistémologie, Auguste Nsonsissa est Enseignant-Chercheur à l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville. Il est parallèlement Chercheur Associé au Centre d'Etudes sur l'Actuel et le Quotidien (Ceaq) à l'Université Paris Descartes-Sorbonne et Chercheur Associé au Centre Edgar Morin (IIAC/EHESS/CNRS). On lui doit entre autres Transdisciplinarité et Transversalité épistémologiques chez Edgar Morin (L'Harmattan, 2010) ; Réflexions épistémologiques sur la Crisologie (L'Harmattan, 2014).
