Collection(s) : Pensées quotidiennes
Paru le 17/06/2009 | Broché 393 pages
Tout public
4 janvier : On ne peut rien trouver extérieurement que l'on n'ait au préalable trouvé intérieurement, c'est une loi. Oui, car quoi que l'on rencontre extérieurement, si on ne l'a pas déjà découvert intérieurement, on passera à côté sans le voir. Plus vous découvrez la beauté intérieurement, plus vous la découvrirez autour de vous. Sans doute pensez-vous : « Si je ne la vois pas, c'est évidemment qu'elle ne s'y trouve pas. » Vous vous trompez, elle s'y trouve bien, et si vous ne la voyez pas, c'est que certains organes de perception en vous ne sont pas encore suffisamment développés.
Commencez par chercher à saisir la beauté intérieurement et vous la verrez extérieurement aussi, car le monde extérieur, objectif, n'est rien d'autre qu'un reflet de votre monde intérieur, de votre monde subjectif. Que ce soit la beauté, l'amour, la sagesse, il est presque inutile de les chercher à l'extérieur si vous n'avez pas commencé à les découvrir en vous.
Le Maître Omraam Mikhaël Aïnvanhov (1900-1986) philosophe et pédagogue d'origine bulgare, vint en France en 1937. Bien que son oeuvre aborde les multiples aspects de la science initiatique, il précise : « Chacun doit travailler à son propre développement, à condition qu'il ne le fasse pas uniquement pour lui-même, mais pour le bien de la collectivité. À ce moment-là, la collectivité devient une fraternité. Une fraternité est une collectivité où règne une véritable cohésion, parce qu'en travaillant pour lui-même, chaque individu travaille aussi consciemment pour le bien de tous. »