Collection(s) : Ouverture philosophique
Paru le 10/05/2017 | Broché 219 pages
Public motivé
Penser la notion de rencontre
Déterminer conceptuellement la notion de rencontre : c'est l'objet de ce travail. Dans cette étude construite à partir d'un dialogue avec Max Scheler (Nature et formes de la sympathie), l'auteur veut montrer que la rencontre n'est pas une expérience que nous faisons, mais qu'elle s'offre plutôt comme une expérience qui nous fait, nous transforme, nous donne à advenir.
Faire apparaître que la rencontre fournit une réponse à la question « qui suis-je » est donc l'un des buts que s'assigne Jean-Louis Bischoff. Ce faisant, il entend honorer le sens hébreu du mot rencontre (matsa) qui signifie tout à la fois, trouver, découvrir, recevoir.
Faire surgir l'idée selon laquelle la rencontre (amicale, amoureuse, textuelle, spirituelle) peut permettre de combattre (le premier sens avéré du mot rencontre en français est « action de combattre ») les illusions d'un moi rabougri et contre dynamisé par le tout à l'ego est en conséquence la tâche ultime que l'auteur se donne.
Habilité à diriger des recherches (littératures comparées), docteur de l'École Pratique des Hautes Études (philosophie), diplômé en sciences et enseignement des religions (Centre Universitaire Catholique de Bourgogne), certifié d'une école de journalisme (École Supérieure de Journalisme de Paris), Jean-Louis Bischoff est directeur de l'institut d'études et de recherches de la Fédération Européenne des Écoles (FEDE). Chercheur associé à l'université d'Artois, Jean-Louis Bischoff signe ici son neuvième ouvrage aux Éditions L'Harmattan. Professeur à l'École Supérieure de Design Industriel (Créapole-ESDI), au sein des écoles de l'Union française de la bijouterie, joaillerie et orfèvrerie (UFBJOP) et intervenant à l'Institut Catholique de Paris, ses cours et ses recherches portent sur les relations qu'entretiennent la « pop-culture » et la « culture classique ».