Penser le comportement animal : contribution à une critique du réductionnisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 412 pages
Poids : 728 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7351-1297-5
EAN : 9782735112975

Penser le comportement animal

contribution à une critique du réductionnisme

chez Maison des sciences de l'homme

Collection(s) : Natures sociales

Paru le | Broché 412 pages

Public motivé

34.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement. Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? Qu'est-ce qu'un animal empêché de se comporter, qui est-il ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances. Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation.

À l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?

Biographie

Florence Burgat est directeur de recherche en philosophie à l'INRA. Elle a enseigné à l'EHESS, et est actuellement rattachée à l'équipe d'accueil «Philosophies contemporaines» de l'université de Paris I. Après avoir travaillé sur la définition de l'animalité dans la philosophie occidentale moderne et contemporaine, elle s'est intéressée à la condition des animaux dans notre société. Ses recherches portent actuellement sur les approches phénoménologiques de la vie animale. Elle a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Animal, mon prochain (Odile Jacob, 1997), Liberté et inquiétude de la vie animale (Kimé, 2006).