Paru le 20/02/2006 | Broché 251 pages
Tout public
Perpignan à la Belle Époque se propose d'ouvrir un oeil panoramique sur une revue de détail de ce qu'était la capitale du Roussillon entre 1880 et 1914.
Perpignan, ses quartiers, ses cafés, ses cercles et ses lupanars mais aussi les marchés, les fontaines, l'hygiène... Une visite rapide mais jamais nostalgique de ce que furent les fossés des remparts, les portes démolies, les promenades et les jardins... Une goulée d'air sentant encore le crottin de cheval ou la fumée noire du chauffage au charbon... Un regard sur la vie quotidienne des Perpignanais et des Perpignanaises, leurs manières d'être et de vivre, leurs activités et leurs métiers...
La Belle Époque du temps où certains citadins croyaient que détruire les remparts favoriserait l'entrée dans la modernité, réduirait le chômage, paverait les rues, ferait jaillir les fontaines et rendrait la ville propre... Une ville qui vivait et rêvait au rythme de son temps, au rythme de son espace, entre ère industrielle et compagne, une ville animée et bruissante dont cet ouvrage restitue l'atmosphère et permet de sentir battre le coeur.
Jean-Louis Roure, catalan d'origine, est né en 1939 au Sénégal, a passé son enfance et son adolescence en Afrique et à Madagascar. Enseignant de profession, il a un engagement politique et syndical très fort, et c'est également comme artiste et poète militant qu'il développe ce qu'il appelle sa facette artistico-littéraire. Poète, il est publié chez Oswald, Christian Bourgeois, dans les revues Vagabondages, Action Poétique, Impact 10, Phases, Brume Blonde. Artiste, il débute ses expositions avec le groupe d'Opoul en 1971, puis avec le groupe Phase. Il participe à l'aventure du Hangar Ephémère, des Amis du Cinéma, ouvre la galerie A-16 qui verra passer de 1975 à 1977 tout ce qui comptait dans l'art contemporain perpignanais. Écrivain, son activité scripturale est liée à la peinture et ses propres travaux deviennent des dessins écritures. Collectionneur de cartes postales, de cantirs catalans et de peignes africains, Jean-Louis Roure est résolument amoureux du Perpignan de la fin du XIXe.
