Quatrième de
couverture
Dans son premier conte pour enfants, Victor-Lévy Beaulieu nous plonge dans l'univers d'Horatio Walker (1858-1938), « le peintre de l'île d'Orléans », grâce à des oeuvres provenant principalement de la collection du Musée national des beaux-arts du Québec. Sitôt arrivés dans l'île, les deux protagonistes du récit, le père et la fille, sont comme transformés et transportés dans un autre monde, dans un autre temps. À sa manière, le récit se révèle un hommage à la vie campagnarde, à une nature grandiose, à la beauté des choses simples et à l'importance des sentiments qu'ils inspirent. Avec un brin de nostalgie pour un temps révolu, les personnages principaux et secondaires se révèlent profondément attachants par leur authenticité. Par-delà le temps qui passe et la fragilité des êtres, Victor-Lévy Beaulieu évoque certaines valeurs humaines fondamentales, qu'il s'agisse de l'amour d'un père pour sa fille ou de l'admiration et de la confiance que celle-ci lui manifeste en retour. La transmission des valeurs d'une génération à l'autre est même associé au nom de l'agneau que chérit tant la jeune héroïne : « Petit Monsieur » ! À tout prendre, ce conte se révèle plein d'atmosphère, d'odeurs, de lumières et de couleurs. C'est un récit aussi franc que bien senti, une histoire qui nous fait voyager dans le temps tout en nous permettant d'apprécier l'art du peintre Horatio Walker, un art qui n'a pas vieilli et qu'il est bon de redécouvrir à travers l'imaginaire de Victor-Lévy Beaulieu.
