Paru le 22/09/2022 | Broché 209 pages
Tout public
Certains ne lui accordent qu'une place secondaire ou voudraient même l'effacer. D'autres prétendent en faire un absolu. Mais de quoi parle-t-on quand on dit « nation », et que recouvre ce mot ? De la culture d'un peuple ? De sa volonté de vivre ensemble, de partager un destin et un idéal communs, et de faire valoir un héritage ? Ou bien de tout autre chose : de l'institution de services publics découlant de la reconnaissance du principe de dignité humaine ?
Peut-on concevoir un individu sans nation, et, réciproquement, une nation sans individus ? Quelle relation la nation et l'État doivent-ils entretenir ? Sans une réelle souveraineté de la nation, l'État ne risque-t-il pas de devenir un organe technocratique se détournant de l'intérêt général et de la justice sociale ?
Cet essai propose de lever les confusions les plus répandues, à droite comme à gauche. En remettant la nation à sa juste place, notre démocratie ne pourrait-elle pas surmonter les divisions qui la minent, qui sapent la société et qui l'exposent à la tentation totalitaire ?
Didier Lemaire est professeur de philosophie. Pendant vingt ans, il a enseigné au lycée La Plaine-de-Neauphle à Trappes. Menacé pour avoir alerté sur la montée de l'islamisme, il a dû mettre en suspens sa carrière d'enseignant en février 2021 et se consacre désormais à l'écriture.