Rayon Ecoles et courants de pensée
Phénoménologie du langage

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 264 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-35935-359-4
EAN : 9782359353594

Phénoménologie du langage


Collection(s) | Philosophie et langage
Paru le
Broché 264 pages
choix de textes édité par Michel Constantini et Ahmed Kharbouch
Public motivé

Quatrième de couverture

« Dans la communication prononcée en 1951 au colloque international de phénoménologie de Bruxelles, Maurice Merleau-Ponty renvoie à un élève de Husserl, Hendrik Pos, pour qui la phénoménologie du langage est conçue "comme retour au sujet parlant, à mon contact avec la langue que je parle". Retour au "langage comme mien", dit encore Merleau-Ponty, qui met ainsi le parlant en évidence, comme Aristote et Benveniste avant lui. d où cet axe auquel je me réfère : Aristote, Benveniste et Merleau-Ponty.

Aristote place à l'origine du langage la voix qui traduit les affects (et dans un second temps la pensée), puis l'écriture qui relaie la voix. Benveniste ne dit pas autrement. Ainsi s'établit la relation constituante entre la phusis et le logos.

Du côté de la phusis. ce que Husserl nomme "l'incarnation linguistique et Benveniste "l'inscription" de l'expérience humaine dans le langage : "Elle est là. inhérente à la forme qui la transmet ". Il revient à l'énonciation, ajoute Benveniste, de la "faire jaillir . On comprend pourquoi Pos insiste sur le "contact" avec la langue et ce que l'on peut attendre de cette proximité. Quant au logos, il traduit ce que la phusis lui donne. Cette répartition des fonctions a été notée par le philosophe Cassirer, relais précieux entre Aristote et Benveniste. Phusis et logos - dit encore Merleau-Ponty - forment une unité, "une jonction". Qui apparaît chez Aristote non pas comme accidentelle mais comme nécessaire. Elle permet deux manières de dire que transcrivent, selon moi, les prédicats somatiques et les prédicats cognitifs.

C'est ce champ que j'ai voulu explorer et dont mes recherches témoignent. »
J.-C. C.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jean-Claude Coquet