Paru le 09/10/2003 | Broché sous jaquette 170 pages
préface de Jérôme Garcin
En 1930, alors qu'il n'a que vingt ans, Jacques Decour est nommé professeur d'échange en Allemagne. De ce séjour d'un an, il ramène un texte inclassable et irrespectueux, Philisterburg.
«Ce livre sur le vif, c'est donc la formidable chronique tenue par un germanophile dans une ville allemande dont les notables l'insupportent, pour qui seules la méfiance et le repli sur soi tiennent lieu de morale, et dont la nouvelle génération de petits caporaux l'effraie, parce qu'elle s'apprête déjà à prendre sa revanche. [...] Philisterburg n'est ni un essai, ni un récit, ni un journal intime, c'est du concentré de Jacques Decour. Un mélange de rigueur et d'insolence, d'idées fortes et d'anecdotes, de principes et d'impromptus.» (Jérôme Garcin)
Jacques Decour (1910-1942), jeune romancier de talent aussitôt remarqué par la critique, brillant germaniste, fonde, avec Jean Paulhan, en 1942, la revue clandestine Les Lettres françaises. Arrêté par la police française et livré aux nazis il sera fusillé le 30 mai 1942 au Mont-Valérien.