Pline le Jeune ou Le refus du pessimisme : essai sur sa correspondance

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 122 pages
Poids : 206 g
Dimensions : 16cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782868478566

Pline le Jeune ou Le refus du pessimisme

essai sur sa correspondance

de ,

chez Presses universitaires de Rennes

Collection(s) : Interférences

Paru le | Broché 122 pages

Public motivé

16.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Il est de bon ton de parler de Pline le Jeune avec condescendance, et de ne voir en lui que le pâle contemporain de l'historien Tacite. Au mieux, c'est un styliste, au pire, un bourgeois satisfait. Mais de toute façon, il ne ferait que traduire par sa fadeur le vide d'une époque victime à la fois d'une engourdissante prospérité et de l'absence de vie politique.

Or ces préjugés ne résistent pas à un examen équitable, auquel on a tenté de se livrer ici. Ce petit essai, centré sur la correspondance de Pline, s'attache donc au contraire à en montrer la richesse, qui se révèle dès lors qu'on accepte de la lire sans prévention, et de ne pas y chercher ce que son auteur a délibérément refusé d'y mettre.

On verra, surtout, que Pline pratique un optimisme résolu et réfléchi, non par naïveté béate, mais par refus d'une morosité négative qui ne lui semble plus de mise sous la nouvelle dynastie. D'autre part, ses lettres lui servent à façonner de lui-même un portrait qui se construit par facettes. La structure en micro-chapitres de ce livre répond à cette discontinuité, caractéristique aussi du genre épistolaire.

Au bout du compte, Pline apparaît fort différent de sa caricature traditionnelle.

Biographie

Étienne Wolff, ancien élève de l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm, est professeur de langue et littérature latines à l'université de Paris X-Nanterre. Il a publié des ouvrages sur la littérature latine (Le roman grec et latin, Ellipses, 1997 ; La poésie funéraire épigraphique à Rome, Pur, 2000), ainsi que de nombreuses éditions et traductions de textes latins aussi différents que les OEuvres de Dracontius (Les Belles Lettres, 1995 et 1996), les anonymes Carmina Burana (Imprimerie Nationale, 1995), ou l'Introduction à la sagesse de Vivés (Anatolia/Le Rocher, 2001).