Paru le 25/08/2005 | Broché 196 pages
traduction du japonais, postface, notes, chronologie, bibliographie par Yves-Marie Allioux | préface de Kitagawa Tôru
Le vent se lève, les vagues grondent, Et devant l'infini j'agite les bras
Celui qu'on appelle le « Rimbaud » japonais eut plus que des affinités avec le poète voyant, dont il traduisit les Poésies et des lettres à Verlaine. La fulgurance de son talent - ses premiers poèmes furent publiés en revue à treize ans -, la liberté de sa vie vouée à l'art et à un amour impossible pour une jeune femme, sa disparition prématurée à trente ans, ont très tôt entouré Nakahara Chûya (1907-1937) d'une aura de légende. Aujourd'hui encore, il est l'un des poètes les plus lus et les plus aimés de la jeunesse. Dans un constant renouvellement des formes poétiques, il « chante la solitude d'un homme qui veut échapper aux menaces d'une société particulièrement contraignante et retrouver ces moments où l'enfance nous ouvre l'infini de la présence au monde ».