Paru le 27/06/2006 | Broché 121 pages
Tout public
Peut-on tout dire en Belgique ? Certains sujets sont-ils sensibles ou tabous ? Quelle est l'étendue exacte du « cordon sanitaire » dont on veut entourer certains partis ?
Deux conceptions de la liberté d'expression s'affrontent. L'une, extensive, considère que cette liberté est le préalable de toute société démocratique. L'autre, restrictive, conditionne son exercice à un scrupuleux respect de toutes les minorités. Cette profonde divergence a des conséquences concrètes et dangereuses. Elle mène à un exercice de plus en plus parcimonieux de la liberté de parole, laissant de fait le « monopole de l'insolence » aux extrémistes.
La liberté ne vaudrait-elle que pour les informations banales et les idées partagées par tous ? L'auteur remet en question l'autocensure « politiquement correcte » à l'oeuvre dans les médias et les débats politiques. Une analyse décapante, basée sur l'actualité, un plaidoyer pour la démocratie.
Diederick Legrain est licencié en criminologie et journaliste à Namur (Vlan, Sud-Presse). Il s'est spécialisé dans la politique locale. Il est l'auteur de deux ouvrages consacrés à la commune et aux élections. Il anime le site Web www.electionsnamur.be.