Amo i te utu'a. Porter sa peine : la prison en Polynésie française

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 206 pages
Poids : 336 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36734-517-8
EAN : 9782367345178

Amo i te utu'a

de ,

chez Au vent des îles

Collection(s) : Sciences humaines

Paru le | Broché 206 pages

Public motivé

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avec la collaboration de Mirose Paia


Quatrième de couverture

Amo i te utu'a

Portier sa peine

C'est un fait, la prison fascine. Avant tout parce qu'elle fait peur, ce qui est précisément une de ses fonctions. Mais cette peur semble alimentée par une méconnaissance des réalités de la vie en détention ainsi que des trajectoires de ceux qui sont privés de leur liberté. Les chercheurs en sciences humaines Marie Salaün et Jacques Vernaudon se sont penchés sur l'espace carcéral en Polynésie française à travers une enquête dans les deux principaux établissements pénitentiaires de Tahiti : Tatutu-Papeari et Nuutania. En allant à la rencontre de détenus, de leurs proches, de surveillants et conseillers d'insertion et de probation, on découvre une réalité loin des fantasmes. Ce qui se joue derrière les murs a quelque chose à nous dire de la société polynésienne d'aujourd'hui.

Biographie

Marie Salaün est anthropologue, professeure à l'université Paris Cité.
Elle travaille depuis 2010 en collaboration avec ses collègues de l'université de la Polynésie française, Jacques Vernaudon et Mirose Paia. Elle a contribué à différentes recherches locales sur l'enseignement des langues polynésiennes aujourd'hui, le changement linguistique, le décrochage scolaire, l'histoire de la scolarisation pendant la période coloniale ainsi que l'histoire et l'actualité de la prison à Tahiti.

Jacques Vernaudon est linguiste, maître de conférences à l'université de la Polynésie française depuis 2013, après avoir enseigné en Nouvelle-Calédonie pendant douze ans. Ses travaux s'articulent autour de deux axes complémentaires.
Le premier est consacré à la description de langues océaniennes : des langues kanak de Nouvelle-Calédonie (plus particulièrement le drehu et le nengone) et des langues polynésiennes de Polynésie française.
Le second axe concerne la pratique et la transmission de ces langues dans des contextes plurilingues.