Paru le 10/04/2009 | Broché 305 pages
Public motivé
avec la participation du CIEM | et d'Eric Favey
Avec la fin du «siècle de l'automobile» et de l'«ère du pétrole», ce sont aussi la télévision, les industries de programme et les industries culturelles en général qui sont entraînées dans une crise profonde, subissant la désaffection d'une partie croissante de la population. L'ensemble du système consumériste s'avère aujourd'hui caduc.
Dès son origine, Ars Industrialis a soutenu que le consumérisme constitue un processus autodestructeur, soumettant les technologies d'information et de communication à l'hégémonie d'un marketing irresponsable et empêchant la formation d'un nouvel âge industriel. Car au cours de la dernière décennie, un autre modèle comportemental est apparu qui dépasse l'opposition de la production et de la consommation, dont le logiciel libre et les licences creative commons sont les matrices conceptuelles et historiques.
Ce nouveau modèle constitue la base d'une économie de la contribution. Il permet d'espérer qu'après la domination de la bêtise systémique à laquelle aura conduit le consumérisme, les technologies numériques seront mises au service d'une nouvelle intelligence collective et d'un nouveau commerce social - pour autant qu'émergent une volonté politique et une intelligence économique nouvelles, et que s'engage la lutte pour en finir avec la mécroissance.
Bernard Stiegler, philosophe, est le président d'Ars Industrialis - association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit ; Alain Giffard, ancien président de la Mission interministérielle pour l'accès public à l'internet, est spécialiste des technologies de l'écrit ; Christian Fauré est ingénieur et philosophe.
Le présent ouvrage fait suite à Réenchanter le monde. La valeur esprit contre le populisme industriel.