Collection(s) : Temps d'arrêt : lectures
Paru le 14/04/2011 | Broché 49 pages
Tout public
Les travailleurs sociaux et les cliniciens qui exercent dans le cadre de la Justice sont amenés à rencontrer les jeunes les plus déstructurés, au fil des accidents de leur parcours.
Face à la violence de ces adolescents qui errent dans la confusion de leurs repères, l'auteur témoigne de l'incontournable dimension clinique des prises en charge éducatives : cela implique que l'adolescent ne soit pas mis en place comme objet passif de la justice, mais comme Sujet actif de son histoire, qu'il se sache partie prenante de son devenir.
En privilégiant le patient travail avec chacune de ces familles, Danièle Epstein s'attache à ce que ces adolescents « en éclats se repèrent dans leur propre vie, pour pouvoir un jour trouver leur place dans un monde habité de liens, de mémoire et de projets.
Le propos met l'accent sur la nécessité d'un nouage structurant autour de la Loi - loi sociale et loi symbolique - pour que l'articulation de la clinique et du judiciaire prenne sens pour ces jeunes qui, sans le savoir, en appellent à la Loi.
Psychologue et psychanalyste, Danièle Epstein a travaillé de nombreuses années à la Protection Judiciaire de la Jeunesse à Paris, sur ordonnance des juges des enfants ou des juges d'instruction. Au sein d'équipes éducatives de centres fermés, en foyers de semi-liberté, puis en milieu ouvert, elle a contribué à la prise en charge de mineurs suivis dans le cadre de mesures d'assistance éducative ou de mesures pénales. Elle est l'auteur de nombreux articles dont « L'appétit de vivre... à en mourir », Anorexies, 2010.