Collection(s) : Les mondes de l'art
Paru le 11/01/2019 | Broché 203 pages
Public motivé
traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Lucien d'Azay | préface par Frédéric Ogée
Pourquoi l'art anglais est-il anglais ?
L'art anglais est-il spécifique ? Et s'il l'est, comment définir ses particularités ? C'est à ces questions que Nikolaus Pevsner s'est proposé de répondre dans un célèbre essai paru en 1956, The Englishness of English Art, traduit ici pour la première fois.
Afin de définir les contours de cette « anglicité », l'historien de l'art entreprend de dessiner le panorama des grandes tendances de l'art britannique, du Moyen Âge jusqu'à nos jours, en les articulant autour d'un style ou d'un artiste majeur - Hogarth, Reynolds, Blake ou encore Constable. L'observation attentive des peintures, des architectures, la singularité qu'il y découvre en comparaison de l'art du reste de l'Europe le conduisent à imaginer une approche nouvelle, la « géographie de l'art », pour définir cette identité anglaise complexe, tissée de contraires et de polarités.
Nikolaus Pevsner (Leipzig, 1902-Londres, 1983), entame sa carrière d'historien de l'art en Allemagne en étudiant l'architecture, puis se réfugie en Grande-Bretagne en 1930. Il y publiera notamment une monumentale étude en 46 volumes du patrimoine architectural, ainsi que des essais sur le design et le Mouvement moderne.
Frédéric Ogée, professeur de littérature et d'histoire de l'art britanniques à l'université Paris Diderot, fut en 2006 commissaire de l'exposition « William Hogarth » au Louvre ; en 2010, paraît son ouvrage sur J.M.W. Turner, Les Paysages absolus. De 2014 à 2017, il a été membre de l'Advisory Council de la Tate Britain à Londres.