Pourquoi la mafia a gagné ? : les classes dirigeantes italiennes et la lutte contre la mafia (1861-2008)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 234 pages
Poids : 308 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84734-621-3
EAN : 9782847346213

Pourquoi la mafia a gagné ?

les classes dirigeantes italiennes et la lutte contre la mafia (1861-2008)

de

chez Tallandier

Collection(s) : Contemporaine

Paru le | Broché 234 pages

Tout public

21.00 Indisponible

préface Gian Carlo Caselli | traduit de l'italien par Jacques Bersani


Quatrième de couverture

Les classes dirigeantes Italiennes et la lutte contre la mafia (1861-2008)

Depuis cent cinquante ans, la mafia est au centre de la réalité nationale italienne, traversant trois époques et régimes distincts, le libéralisme, le fascisme et la république.

Le constat est aussi amer qu'inquiétant : malgré les coups qui leur ont été portés, malgré l'action déterminée d'un certain nombre de personnalités d'exception comme les juges Falcone et Borsellino, les organisations mafieuses n'ont pas cessé de se développer. Bénéficiant de compromis, de complaisances, de collusions avec des représentants de tous bords du monde légal, elles gouvernent aujourd'hui trois régions de la péninsule, la Sicile, la Campanie et la Calabre.

Quelles sont les raisons historiques qui expliquent leur importance et leur persistance en Italie ? Pourquoi, d'Andreotti à Berlusconi, la mafia a-t-elle toujours été envisagée comme un simple problème d'ordre public et non comme un phénomène économique et social majeur ? Quel a été le rôle de la CIA, de la loge P2, des cadres de la Démocratie chrétienne ou du parti socialiste, des autorités du Vatican, de la haute finance milanaise et des grands groupes de communication ? Pourquoi, en refusant si longtemps d'en reconnaître jusqu'à l'existence, les classes dirigeantes italiennes, et plus particulièrement la classe politique, ont-elles finalement laissé gagner la mafia ?

Telles sont les questions posées par Nicola Tranfaglia. Se limitant à Cosa Nostra (qui a valeur de modèle), il nous livre ici la première étude historique approfondie sur les complicités entre le pouvoir et la « pieuvre ». Les réponses sont claires. La réalité dépasse bien souvent la fiction.

Biographie

Juriste et historien, éditorialiste à La Repubblica, auteur de nombreux travaux sur le postfascisme et l'Italie républicaine, Nicola Tranfaglia est professeur émérite d'histoire européenne à l'université de Turin. Il a siégé au parlement italien comme député de 2006 à 2008.

Préface de Gian Carlo Caselli, ancien procureur de la république à Palerme (1993-1999), aujourd'hui représentant de l'Italie au sein de l'organisation européenne « Eurojust », chargée de lutter contre la criminalité organisée.