Paru le 06/02/2003 | Broché 206 pages
Professionnels
Karine Le Colzer le Rudulier, Michel Deslandes, Didier Danet et al.
En 1966, John Kenneth Galbraith dépeignait, dans les grandes entreprises, les actionnaires dépossédés du pouvoir par des managers animés du seul souci de fortifier leur technostructure.
Au cœur des années 1980, le fonds de pension des fonctionnaires de Californie, CALPERS, s'engageait dans le militantisme «corporate governance», pour mettre au pas les managers des grandes sociétés et les contraindre à subordonner leur gestion à l'intérêt des actionnaires. Cette volonté de reconquête allait susciter une multitude de travaux à la recherche d'un équilibre du pouvoir des dirigeants et du contrôle des actionnaires dans les sociétés cotées.
On s'est beaucoup moins intéressé à la recherche d'un équilibre du pouvoir et du contrôle dans les petites et moyennes entreprises. Le problème existe pourtant à l'évidence, et des solutions qui leur sont apportées dépend la pérennité de ces entreprises. Il suffit de songer à la situation du dirigeant successeur face aux autres enfants du fondateur, actionnaires majoritaires de l'entreprise familiale.
L'équipe du CERGOR a donc décidé de s'intéresser à ce thème. Les chercheurs qui ont contribué au présent ouvrage n'ont, bien entendu, pas l'ambition de présenter sur le thème une étude d'ensemble. Ils ont plus modestement souhaité formuler quelques réflexions sur certains aspects du pouvoir et du contrôle dans les petites et moyennes organisations. Le lecteur les découvrira dans ce livre.