Pratiques et enjeux du détournement dans le discours littéraire des XXe et XXIe siècles : «Tout peut servir»

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 188 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7605-3215-1
EAN : 9782760532151

Pratiques et enjeux du détournement dans le discours littéraire des XXe et XXIe siècles

«Tout peut servir»

de ,

chez Presses De L'Université Du Québec

Paru le | Broché 188 pages

Public motivé

20.00 Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés
Ajouter au panier

sous la direction de , Éric Trudel


Quatrième de couverture

Le détournement: ce geste d’appropriation, entre citation, plagiat et pastiche, peut être irrévérencieux, outrancier, vorace ou subversif; le résultat, lui, sera tour à tour comique ou inquiétant, mais – à condition d’être remarqué – toujours désorientant. Qu’il désigne un rapt, une reprise frauduleuse, une atteinte au bon goût ou un acte terroriste, le détournement s’inscrit dans l'histoire de plusieurs avant-gardes. Si c’est aux abords de 1960 que s’accroît l’intérêt pour ses formes et ses représentations, au moment où les situationnistes l’établissent en tant qu’opération stratégique et l’ouvrent résolument à sa dimension sociopolitique, l’histoire du détournement est plus ancienne et il reste aujourd’hui difficile de nier son importance dans de nombreuses interventions littéraires modernes et contemporaines. L’étude du phénomène, investie par les historiens de l’art, a pourtant été quelque peu délaissée par la critique littéraire. Et si la pratique du détournement touche plusieurs littératures et convoque autant de disciplines, puisque par nature elle trouble et transgresse les frontières, son importance dans le domaine français aux XXe et XXIe siècles demeure trop peu explorée – jusqu’ici du moins. Au fil des contributions rassemblées dans ce livre, le lecteur verra se dessiner l’histoire et l’évolution de cette pratique, de Dada à l’extrême contemporain, à travers une multiplicité de figures, certaines déjà fort connues (Tzara, Breton, Éluard, Péret, Cocteau, Michaux, Perec, Debord, Deguy), d’autres encore beaucoup moins (Cadiot, Alferi, Novarina, Bouchard, Game, Moussempès et Boyer).


Du même auteur : Éric Trudel