Primavera : la Vita nova selon Farhad Ostovani

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 125 pages
Poids : 572 g
Dimensions : 22cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85035-061-0
EAN : 9782850350610

Primavera

la Vita nova selon Farhad Ostovani

de ,

chez L'Atelier contemporain

Collection(s) : Monographies

Paru le | Broché 125 pages

Tout public

25.00 Disponible - Expédié sous 7 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface de Jeanne Dorn


Quatrième de couverture

Du recueil Vita Nova, c'est donc principalement le titre qui aura retenu l'intérêt du peintre. Un titre qui consonne pour lui avec les débuts de son existence en Iran, lorsque la vie nouvelle de la nature, au printemps, était la raison d'une immense fête à l'occasion du changement de calendrier. C'est pourquoi la palette habituellement feutrée et les tons rompus de Farhad Ostovani cèdent ici la place aux couleurs vives et éclatantes de la verdure au soleil. Et aussi bien passe-t-on, suivant cette trentaine de pièces qui récapitulent à leur façon le chemin parcouru par l'artiste, des premiers signes du dessin au foisonnement de la couleur. C'est aussi pourquoi il ne peint pas un motif isolé, extrait d'une réalité plus vaste et enserrée dans l'espace restreint d'une étude. [...] Non, à l'incitation du titre de Dante qui rappelle les lieux et les promesses de l'enfance, le peintre recueille ici une nature vivante, entière, le Tout de la terre et son unité vibratile, qui envahit la surface de la feuille. [...] Mais que peint alors, au juste, Farhad Ostovani ? Disons que lorsque les déterminations spatiales ont été abandonnées et que le regard s'est ainsi simplifié, ce qui affleure et se donne, soudain ou peu à peu, c'est non pas un objet, mais l'apparaître comme tel, en son acte d'apparaître.
Jeanne Dorn

Biographie

Farhad Ostovani est né à Lahijan dans le nord de l'Iran, près de la mer Caspienne. À dix-huit ans, il entre au département des Beaux-Arts de l'université de Téhéran, avant d'intégrer, quatre ans plus tard, l'École des Beaux-Arts de Paris, où il passe un diplôme supérieur. Farhad Ostovani a ensuite vécu en Égypte, aux États-Unis et en Italie avant de s'installer définitivement à Paris, d'abord dans un atelier du faubourg Saint-Antoine puis rue de Bagnolet, où se trouve toujours son atelier. Sa première exposition eut lieu à l'Institut Français de Téhéran. À Paris, il a exposé à la galerie de l'Échaudé et travaillé avec la galerie Lambert-Rouland, puis la galerie Thessa Herold, respectivement pendant une dizaine d'années. Il est exposé aujourd'hui par la galerie Documents 15. À l'étranger, son travail a été régulièrement montré aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, en Italie, dans des galeries mais aussi des musées et centres d'art.

En 1994, Farhad Ostovani rencontre le poète Yves Bonnefoy et Bernard Blatter, alors directeur du musée Jenisch à Vevey, en Suisse. Naît alors une double amitié qui aboutit à de nombreuses expositions et publications, réunies aujourd'hui au sein du livre Ce que dit le silence (L'Atelier contemporain, 2019). La collaboration avec Yves Bonnefoy dure jusqu'au décès de celui-ci, en 2016. En 2013 les éditions des Cendres publient un recueil reprenant tous les textes qu'Yves Bonnefoy lui a consacrés. En 2014, le poème d'Emily Dickinson We talked between the Rooms traduit en français par Yves Bonnefoy et publié à Paris par les éditions Michael Woolworth avec six gravures sur bois et lithographies, reçoit le prix Lurçat, que l'Académie des Beaux-Arts décerne en France au plus beau livre de bibliophilie de l'année. Après avoir consacré de longues années de travail à des oeuvres inspirées par les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach, l'essentiel du travail actuel de Farhad Ostovani consiste en des séries comme Les Trois arbres, Iris noir, les Nuages et les Montagnes ou encore Bacco di Nervi.

Du même auteur : Dante Alighieri


Du même auteur : Farhad Ostovani