Proche-Orient, processus de paix ou guerre inachevée ? : le débat stratégique euro-américain 2001-2003

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782905758286

Proche-Orient, processus de paix ou guerre inachevée ?

le débat stratégique euro-américain 2001-2003

chez Centre interdisciplinaire de recherches sur la paix et d'études stratégiques

Collection(s) : Cahiers d'études stratégiques

Paru le | Broché 139 pages

Professionnels

16.00 Indisponible

édition Groupe de sociologie de la défense de l'Ecole des hautes études en sciences sociales


Quatrième de couverture

Les textes publiés dans ce Cahier d'Études Stratégiques sont le produit de trois mini-colloques organisés par le Groupe de travail sur le Proche-Orient du CIRPES en 2001-2002. Depuis la tenue de la dernière de ces réunions, le 28 janvier 2002, beaucoup d'événements majeurs ont secoué le Proche-Orient et ébranlé la structure des relations internationales : 1) la continuation de la deuxième Intifada ; 2) la réoccupation de la presque totalité des territoires autonomes palestiniens (autrement dit, la destruction violente du processus d'Oslo) ; 3) la «guerre globale contre le terrorisme» déclenchée par les États-Unis d'Amérique ; 4) le renversement du régime des Talibans en Afghanistan 5) l'adoption par l'administration de George W. Bush de leur nouvelle «doctrine préventive pour la sécurité nationale» ; 6) l'invasion de l'Irak par la coalition anglo-américaine comme exercice d'application de cette doctrine.

Pourquoi une telle publication ?

Qu'on le veuille ou non, le conflit israélo-arabe, et notamment le conflit israélo-palestinien, est l'une, sinon la raison fondamentale de la déstabilisation régionale, du règne des dictatures militaro-civiles, soutenues, malgré les turbulences géostratégiques actuelles, par l'«hyperpuissance américaine», et du développement, sur les marges sociopolitiques des pays arabomusulmans, d'une forme d'expression violente mais impuissante dans la mesure où cette violence terroriste marginale n'est pas en mesure de représenter un projet alternatif pour une sortie «heureuse» de la crise multiple qui ronge toute cette région.

La conférence de Madrid de 1991 ainsi que les accords d'Oslo de septembre 1993 n'étaient, en fait, qu'une reconnaissance de cette réalité objective, aussi déplaisante soit-elle pour Israël et son partenaire américain. D'où l'importance d'essayer de faire le bilan de ces tentatives titanesques de régler ces conflits à géométrie variable. Il y a nécessairement des leçons à retenir de ces différentes tentatives.