Collection(s) : Synthèses
Paru le 15/07/2011 | Broché 211 pages
Professionnels
La biomasse lignocellulosique des plantes est une ressource abondante, peu onéreuse, renouvelable et largement sous-employée. Composée essentiellement de parois cellulaires, elle constitue une importante ressource de fibres pour l'énergie, les biomatériaux et la chimie verte.
Les poacées pérennes à cycle photosynthétique en C4, qui se multiplient par voie végétative, sont les plantes les plus performantes pour la production de biomasse. Elles ont le rendement photosynthétique le plus élevé des plantes terrestres. Leur production est caractérisée par une faible empreinte écologique et une bonne tolérance aux stress biotiques et abiotiques. Elles s'accommodent en outre d'une faible technicité des producteurs et d'un environnement économique rustique.
Le premier chapitre fait le lien entre le type photosynthétique des plantes, leur adaptation au milieu et le potentiel de production. Les bases agronomiques de la production de biomasse sont traitées dans un deuxième chapitre autour de l'exemple de la canne à sucre (Saccharum sp.) et des plantes d'intérêt comme Miscanthus sp. L'analyse est axée sur les qualités de durabilité des systèmes de culture dédiés à la lignocellulose. Le troisième chapitre aborde les connaissances actuelles sur la synthèse des fibres et leur composition, et souligne l'intérêt des composantes de la lignocellulose pour la plante, sa culture et les usages industriels. Le dernier chapitre illustre les principales problématiques post-récolte de conditionnement et de stockage en relation avec la qualité de la production pour élaborer des biomatériaux ou produire de l'énergie.
Cet ouvrage, destiné à l'enseignement supérieur, s'adresse aux enseignants et étudiants. Il intéressera également les chercheurs et les techniciens en agronomie tropicale ainsi que les industriels de la biomasse.
Ingénieur agronome Ensat, spécialisé en génétique et physiologie végétale, Denis Pouzet est chercheur en agronomie tropicale. L'essentiel de sa carrière s'est déroulé à l'Institut de recherche en agronomie tropicale (Irat) puis au Centre de coopération en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Depuis 2005, il s'est intéressé tout particulièrement à la production de biomasse non alimentaire, notamment en Guyane, en Guadeloupe et à la Réunion.
