Promenades en Italie et en Corse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 237 pages
Poids : 384 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782268045788

Promenades en Italie et en Corse

de

chez Rocher

Collection(s) : Anatolia

Paru le | Broché 237 pages

Tout public

10.00 Indisponible

traduit de l'allemand par Mme Carrère, E. Gebhart, P. Lucciana | édition Etienne Wolff


Quatrième de couverture

Après Goethe, ouvrant la marche avec son Voyage en Italie publié entre 1816 et 1829, paraissent au milieu du XIXe siècle deux livres très importants sur l'Italie: le Cicerone du Bâlois Burckhardt (1855) et les Promenades en Italie du Prussien Gregorovius, qui l'un et l'autre, chacun à sa manière, saisissent ce pays dans sa totalité, sa diversité et son intensité. Les deux ouvrages se complètent: le Cicerone est une histoire de l'art italien par genres; les Promenades en Italie évoquent l'histoire de l'Italie, certains lieux et monuments du pays et les scènes qu'on peut y observer.

«Quand on arrive à Naples, il semble que la ville soit en révolution, tant ses habitants s'agitent, courent, errent, braillent. Dans le port, sur le bord de la mer, dans les marchés, rue de Tolède, jusqu'au Vomero, à Capodimonte, au Pausilippe, c'est toujours le même mouvement, le même tapage assourdissant, qui ne s'arrête pas une minute pendant toute la nuit. Et même si on se trouve là-haut, au-dessus du château Saint-Elme, dans ce beau monastère de Saint-Martin, qui domine le vaste golfe, les îles enchantées et la cité immense, le bruit confus de la ville monte jusque-là, tandis qu'en bas toute la population semble être engagée dans une lutte terrible. Un moine bénédiction me disait qu'au milieu de toute cette confusion il pouvait fort bien distinguer des voix de femmes vendant des fruits. Du reste, tout ce qui pousse sur ce sol béni, tout ce que l'industrie de l'homme produit, a son cri particulier: les poissons, les fruits, les légumes, les polichinelles, les statuettes des saints en bois sculpté. L'unique chose qui ne s'offre pas tout haut, ce sont les belles filles; mais il y a aussi le ruffian pâle et pommadé, qui se glisse comme un serpent le long de la rue de Tolède et murmure à l'oreille du passant: «Une jolie fille, fraîche, appétissante, de treize ans...»

Biographie

Ferdinand Gregorovius (Neidenburg, Prusse-Orientale, 1821- Munich, 1891) quitta en 1850 l'atmosphère étouffante de la Prusse pour s'installer en Italie. Il y restera vingt-cinq ans, composant, quoique autodidacte, une Histoire de la ville de Rome auMoyen Âge qui a fait longtemps autorité.