Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 10/04/2013 | Broché 186 pages
traduit du néerlandais (Belgique) par Marie Hooghe
«Je m'imagine les entendre, les ravages silencieux qui se propagent dans ce corps : des cordes qui sautent, des fils qui cassent, des câbles qui craquent en chantant - le doux gémissement de poutres qui s'affaissent. Ma mère, une maison qui s'écroule lentement, un pont qui danse sous l'effet d'une secousse sismique.»
En une succession de fragments somptueux, Erwin Mortier décrit le processus de dégénérescence de sa mère. Pour celle qui était douée d'une grande sensibilité musicale, il compose des psaumes «balbutiés» qui disent la douleur de voir un être tant aimé perdre lentement son âme.
Adieu vibrant à la mère, ce texte très poétique nous parle aussi de la langue, de l'écriture et du métier d'écrivain.