Psychanalyse des enfants séparés : études cliniques (1952-1986)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 468 pages
Poids : 324 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-08-123168-9
EAN : 9782081231689

Psychanalyse des enfants séparés

études cliniques (1952-1986)

de

chez Flammarion

Collection(s) : Champs

Paru le | Broché 468 pages

Tout public

Poche
15.00 Disponible - Expédié sous 11 jours ouvrés
Ajouter au panier

texte édité et préfacé par Elisabeth Roudinesco


Quatrième de couverture

Jenny Aubry

Psychanalyse des enfants séparés

Médecin des hôpitaux, pédiatre, neuropsychiatre, psychanalyste, membre fondateur de l'École freudienne de Paris, Jenny Aubry (1903-1987) fut la première en France à s'intéresser au destin des très jeunes enfants séparés de leurs familles. Dès 1946, elle avait eu conscience de l'effet désastreux de la carence de soins maternels en prenant la direction d'un dépôt de l'Assistance publique - la Fondation Parent de Rosan - où étaient hébergés soixante enfants fort bien traités par des infirmières qui ne s'occupaient que de leur santé et de la propreté des lieux. Privés de parole, d'affect et de désir, ils poussaient des grognements, demeuraient immobiles des heures durant, léchaient les barreaux de leurs lits ou s'arrachaient les cheveux.

Jenny Aubry démontra que ces enfants souffraient de problèmes psychiques qui les condamnaient à la délinquance, à l'autisme ou à la folie. Il fallait donc mener avec eux un travail de psychothérapie précoce, seul capable de les sauver de l'enfermement dans le silence et le néant. L'idée était nouvelle et subversive. Elle s'est imposée aujourd'hui dans toutes les institutions hospitalières. En 1963, poursuivant sa lutte en faveur des enfants séparés, Jenny Aubry créa, à l'hôpital des Enfants-Malades, la première consultation de psychanalyse dans un service de pédiatrie.

J'ai réuni ici les principales études cliniques réalisées par Jenny Aubry entre 1952 et 1986, et destinées aux praticiens de l'enfance en détresse : psychologues, éducateurs, assistantes sociales, médecins, psychiatres. Rédigées dans un style incisif, portées par une souveraine espérance, elles témoignent que pour l'enfant, même atteint des pires blessures de l'âme et du corps, rien n'est jamais joué d'avance.